Fernand Léger, L'homme dans la ville, planche 4 de l'album lithographique La Ville, Paris, Tériade Editeur, 1959, donation Nadia Léger et Georges Bauquier au musée national Fernand Léger © RMN-Grand Palais / Gérard Blot © Adagp, Paris 2013
et des photographies de paysages urbains provenant de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine à Paris (tirages modernes d'André Kertész, François Kollar, Roger Parry, Marcel Bovis et Noël Le Boyer) et du Centre national d'art contemporain Villa Arson à Nice (ouvrages de Robert Doisneau et de William Klein). Au travers de trois thématiques complémentaires sont appréhendées la place de la capitale française comme lieu de circulation des idées novatrices entre 1920 et 1950 - des avant-gardes à la consommation de masse - et l'émergence concomitante de la modernité urbaine dans l'imaginaire artistique.
Musée National Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot, France
Tél. +33(0)4 92 91 50 30
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/
Musée National Fernand Léger
Chemin du Val de Pôme
06410 Biot, France
Tél. +33(0)4 92 91 50 30
www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/
Fernand Léger (1881, Argentan – 1955, Gif-sur-Yvette)
Considéré comme l’une des grandes figures de l’art moderne, Fernand Léger est un peintre français dont l’œuvre, riche et cohérente, traverse toute la première moitié du XXème siècle.
1881-1917 De la naissance au combat. L’effervescence cubiste.
Rien ne prédestinait Fernand Léger, fils d’un éleveur de bœufs normand, à devenir une figure marquante de l’avant-garde parisienne. Peu studieux mais bon dessinateur, il travaille comme apprenti chez un architecte à Caen.
Il monte à Paris à 19 ans et suit en auditeur libre les cours du peintre Gérôme, à l’Ecole des Beaux‑Arts. En 1907, année décisive pour lui, Léger s’installe à la Ruche dans l’effervescence artistique de Montparnasse, où il se lie d’amitié avec Robert Delaunay, Marc Chagall, Blaise Cendrars…
Amené au cubisme par la leçon de Cézanne, il forge rapidement son propre style en marge des recherches de Braque et Picasso. Pour transcrire le dynamisme de son époque, il développe une peinture basée sur les contrastes de formes et de couleurs, clé de voûte de son esthétique qu'aucune évolution ultérieure ne remettra en cause.
Il expose aux Salons d’Automne et des Indépendants et participe au groupe La Section d’Or. En 1913, le marchand Daniel-Henry Kahnweiler lui propose un contrat d’exclusivité.
Son départ pour la guerre en août 1914 marque une rupture brutale. Au front, Léger dessine sur des supports de fortune, avant d’être hospitalisé puis réformé en 1917.
1881-1917 De la naissance au combat. L’effervescence cubiste.
Rien ne prédestinait Fernand Léger, fils d’un éleveur de bœufs normand, à devenir une figure marquante de l’avant-garde parisienne. Peu studieux mais bon dessinateur, il travaille comme apprenti chez un architecte à Caen.
Il monte à Paris à 19 ans et suit en auditeur libre les cours du peintre Gérôme, à l’Ecole des Beaux‑Arts. En 1907, année décisive pour lui, Léger s’installe à la Ruche dans l’effervescence artistique de Montparnasse, où il se lie d’amitié avec Robert Delaunay, Marc Chagall, Blaise Cendrars…
Amené au cubisme par la leçon de Cézanne, il forge rapidement son propre style en marge des recherches de Braque et Picasso. Pour transcrire le dynamisme de son époque, il développe une peinture basée sur les contrastes de formes et de couleurs, clé de voûte de son esthétique qu'aucune évolution ultérieure ne remettra en cause.
Il expose aux Salons d’Automne et des Indépendants et participe au groupe La Section d’Or. En 1913, le marchand Daniel-Henry Kahnweiler lui propose un contrat d’exclusivité.
Son départ pour la guerre en août 1914 marque une rupture brutale. Au front, Léger dessine sur des supports de fortune, avant d’être hospitalisé puis réformé en 1917.